Face aux manigances des uns et des autres, face aux malversations nombreuses et répétées, à la malveillance comme habituel outil de communication,
et toutes ces choses qui démontrent à quel point la race humaine peine sur le chemin d’évolution… Confrontés que nous sommes à ce pire où l’imagination n’a pas de limite, une seule réponse possible : LA VOIE (VOIX) DU CŒUR !
Ne jamais répondre au niveau des attaques ! Ne jamais réagir, émotionnellement parlant, c’est à dire n’être pas réceptif aux informations dénuées de leur sens, parce que soit mensongères, et elles sont entretenues par les pouvoirs en place et par leurs relais… soit alarmantes sans solutions, histoire d’entretenir la peur, bon moyen pour neutraliser les éventuelles émergences de conscience… Ne pas se laisser embarquer par l’énergie du groupe alimenté par l’uniformité d’une pensée, dont on ne saisit pas toujours qu’elle nous a bien pris dans ses filets “décérebralisants“ ! Ne jamais croire qu’évoluer n’est pas possible, que l’humanité est foncièrement mauvaise, et que nous n’y arriverons pas !
L’Humain est Lumière de toute éternité.L’humain, cette construction mentale favorisant l’ego, s’est édifié autour d’une peur primordiale, à l’origine de toutes les autres émotions, entre autres colère et tristesse. Ainsi, tournent en boucles d’illusoires vies, bâties sur le sable d’émotions cristallisées en certitudes, devenues systèmes de croyances. Et certains ont bien compris comment entretenir ces failles pour y planter leurs jardins de désespérance. On peut, à l’évidence y semer d’autres graines, garantes d’une autre récolte. Il est nécessaire pour cela, d’utiliser l’énergie émotionnelle, comme son nom l’indique comme un moteur d’évolution, à condition qu’elle soit harmonisée, équilibrée, AU PRÉSENT, sans retour inutile et dangereux dans le passé… Les propositions du quotidien sont suffisamment orientées justement par la Vie, pour que chaque évènement propose une re-lecture, possible, d’évènements révolus mais néanmoins actifs au présent, comme nous le savons. Et si, et c’est une évidence incontestable, les anciennes blessures impactent le présent, ce n’est pas pour autant qu’il faille plonger aux affres de nos souffrances passées, afin d’en déloger les mémoires blessées… À chaque retour dans le passé, nous réactivons toute l’énergie liée à un évènement précis, et celle-ci se déverse bien plus que nous n’en prenons conscience, dans tous les niveaux de notre être, polluant à nouveau et ravivant des failles que nous n’étions pas encore prêts à réparer. En revanche, l’attention patiente, inspirée, et surtout pas mentale, du décours de la vie est une psychothérapie en elle-même, que l’on soit accompagné, ou pas d’ailleurs. Ce qui importe avant tout est cette capacité à décoder le présent afin de libérer le passé, et non l’inverse qui a tant prévalu au siècle dernier, et même au début de celui-ci, et encore maintenant ! Tout retour volontaire et mental dans le passé amène à une aggravation énergétique, dangereuse, parce qu’elle ne se voit pas (en tout cas elle semble invisible) tandis que l’ego-mental fait croire le contraire…
On peut passer toute une vie, en étant persuadé que le passé n’est plus, ou beaucoup moins actif, tandis qu’il poursuit son travail de sape sur des plans énergétiques, et cela ravit un ego dont le moindre des soucis est notre santé vibratoire ! Mais l’œil averti décèle ce qui n’est pas encore libéré, ÉNERGÉTIQUEMENT ! Et nous en sommes là ! Les pollutions du passé poursuivent leurs contagieuses propagations émotionnelles et mentales, via l’énergie, et l’on s’étonne que le vieux monde ait encore tant de force ! Tout est histoire de sincérité, de simplicité, et de regard bienveillant porté sur les ficelles de l’ego, au présent. Chaque instant propose un détricotage du passé, une capacité à l’auto bienveillance, un regard hautement concerné (c’est à dire sans déni) mais à distance énergétique, c’est à dire sans ré implication dans des temps révolus. Dans le cas contraire, on réactive les mémoires, et le résultat, non apparent, est inverse de celui escompté !!!
Reconnaître que les évènements révolus agissent absolument sur notre état présent, et ses comportements inadéquats, est une vraie nécessité incontournable. Vouloir y plonger mentalement pour passer au crible d’une analyse filtrée, justement par le subconscient, inconscient par essence… une aberration ! L’assise, au présent, la juste Présence, et la clarté qui en découle, sont les uniques outils, hors de portée du mental, dont l’évidente fulgurance peut en un clin d’œil, déloger des cristallisations énergétiques auxquelles l’analyse n’a pas accès. Et ce discernement lumineux procède sans intervention volontaire, laissant le champ libre, totalement, à cette puissance réparatrice, qui éradique avant tout les blocages énergétiques, dont les émotions et les croyances sont une conséquence, et non l’inverse ! Pour le dire autrement, agir sur l’effet (émotions/croyances) n’efface en rien la cause, énergétique, et bien au contraire, renforce le processus. Nous avons ainsi des générations “d’analysés“ qui ne sont en rien guéris du passé… qui se réinvente ainsi au fil des épreuves traversées, renforçant un ego qui, rejouant son va-tout, recrée en permanence un faux nouveau monde où rien ne bouge… L’Émotion Une, sertie au Cœur, n’est plus que le mouvement en lui-même, neutre, sans aucune polarité affective, propulsant vers des contrées nouvelles celui qui, osant évoluer, se lance vers l’inconnu, libéré autant que possible d’un passé qui, de fait, n’imprime plus le futur. Ainsi, le champ des possibles demeure totalement ouvert à l’intention de l’instant, en résonance avec tous les paramètres œuvrant à la seconde près au plus juste de l’action. Celle-ci concerne alors, soi, les autres et le monde en général.
Aux œuvres du Cœur, chacun est invité. Aujourd’hui, ou demain, l’appel nous concerne individuellement, et collectivement. De nos réponses dépend notre avenir en particulier, tellement lié à celui du Monde en général.
Des œuvres du Cœur, nous devons nous soucier. Elles sont l’unique viatique pour la traversée de nous-même, en toute humilité et sincérité. Enfin, si nous laissons le Cœur exprimer son Œuvre, nous participons à notre embellie, bien évidemment, mais ce qui est sûr est que nous cessons d’abîmer notre environnement au sens très très large du terme. À celle, celui, qui œuvre du Cœur, la grâce, par surcroît le visite… pour autrui !
