Des évidences plein le cœur,Des foisons d’idées,Des souhaits pour chacun, et tous

,Une avalanche de projets,Puis la rude confrontation au concret ! Il suppose une intense présence de chacun. Un désir brûlant d’avenir, autre que celui proposé par le monde apparent, illusoire, que l’on nous offre en guise de futur, et qui n’est rien d’autre que la soumission, à peine déguisée, de consciences étouffées, noyées, ensevelies sous des amas de contre-vérités et autres informations détournées afin de servir une gouvernance mondiale dont le projet n’est certainement pas de permettre à chacun d’explorer le meilleur en lui…

Je dis à nouveau l’urgence pour chacun d’aspirer à ses rêves les plus fous et d’y mettre à l’ouvrage un cœur battant au rythme de la vraie Vie.Et que ces rêves ne concernent pas l’accumulation, l’empilement des avoirs quels qu’ils soient. Non, qu’ils soient bien au contraire des rêves de renoncement, de simplicité, de rendez-vous avec soi-même, possibles seulement si s’éteignent ces désirs de croissance, que cette dernière affecte le matériel, ou le spirituel, tel qu’il est vendu sur les marchés du bien-être, valeur comme une autre, qui s’acquerrait par des pratiques explicites, visant à faire croire que la sagesse, la conscience, sont des denrées comme les autres…Non, le monde nouveau suppose que chacun, individuellement, nous trouvions cet accès intérieur, qui ouvre sur des contrées d’ombre et de lumière, au prix d’un chemin tout à la fois déterminé, et pourtant sans volonté de bien faire… C’est bien là que l’ego achoppe, dont les règles supposent des objectifs bien précis, contrôlés, définis, voire… de pleine conscience ! Et cette conscience pour être totale suppose d’abord de ne pas la souhaiter… pleine !

Le chemin vers elle serait plutôt une expérience… du vide, du rien, du non-vouloir. En revanche, parlons de présence… L’imaginer à son tour, pleine, serait être promu champion de Présence, sans avoir pris conscience, justement, de la totale absence, notoire, qui habite le monde et qui en fait ce qu’il est devenu !Mais de quelle absence est-il question ? S’agit-il des pensées, dont les déversements intempestifs saturent l’espace mental commun ? Non !Des émotions qui imbibent réellement le champ astral au point qu’il est impossible de faire la part de ce qui est, ou pas, à nous ? Non !Tout cela dessine une courbe ascendante dont nous nous passerions !

C’est d’absence de présence dont il conviendrait de parler ! Une présence attentive à ce qui est. La présence de l’être concerné, entièrement, totalement, par la vie qui est la sienne, bien évidemment, mais à l’aune de ce qu’elle signifie à chaque instant dans sa rencontre avec les autres, le monde, le Vivant en général, et les propositions que chaque jour lui offre pour les transformer en opportunités d’évoluer vers ce qui en chacun de nous attend : la Présence, justement Pleine, parce que totalement investie du devoir sacré de son action sur une Terre, où son absence, multipliée par le nombre d’êtres y vivant, en fait un espace sans conscience, dramatiquement soumis aux règles mortifères d’une vie sans Âme… 

Pourtant, la pleine conscience, deux mots associés entre eux dans une ronflante sonorité, poursuit son chemin de traverse, faisant, malgré cela, croire aux assidus, qu’ils vont à Rome, puisque tous les chemins y mènent… Alors, à défaut de croître, la conscience croasse comme la grenouille de La Fontaine, voulant se faire aussi grosse que le bœuf ! Mais quid d’un autre sentier, celui de la vaillante persévérance de l’aspirant qui chemine son parcours, armé de patience assidue, engrangeant ainsi une connaissance/expérience, qui, sur le fil du temps, participera à l’expansion de la conscience, qui n’étant pas pleine, boira la Connaissance tel un breuvage nourricier menant à la Synthèse…