L’eau de mon corps, c’est l’eau de la vie.

Elle coule en moi et irrigue mes tissus comme une manne indispensable aux processus du vivant. Elle participe à près de 90% au contenu de mon enveloppe charnelle. Élément capital du mouvement incessant qui habite mon corps, elle draine, charrie, nourrit, humidifie, protège et embrasse chaque cellule comme une mère attentive aux besoins essentiels : elle est une matrice intelligente à laquelle l’attention que nous lui portons, ou pas, détermine notre santé en général, la précision de l’information véhiculée en particulier… Et c’est ainsi, tandis que je vaque avec plus ou moins de conscience à mon quotidien, que je lui transmets émotions et pensées dont elle se passerait de certaines… 

Et le mental tournant aux boucles de ses interrogations stériles fournit un terrain émotionnel riche en frustration, dévalorisation, et autres ressentiments souterrains, nutriments empoisonnés de chaque cellule, via l’eau, impactée comme il se doit, du fait de sa mémoire (à présent totalement admise par les scientifiques) et qui enregistre absolument tout ce qu’on lui envoie comme information. La tendance ruminante, la critique négative, la projection de son mal-être sur son environnement intérieur et extérieur, soit soi-même, les autres et la Terre, alimente un cercle vicieux d’empoisonnement absolu de notre propre véhicule, ainsi, bien évidemment que de la planète nourricière qui nous porte… 

L’eau de la Terre, magie du Vivant, ruisselante, jaillissante, pétillante parfois, joyeuse aussi, comme celle de notre corps, représente la matrice de Vie du corps de Gaïa. Visible ou souterraine, elle irrigue comme il se doit les tissus de notre planète, alimentée par une pluie qui jusqu’il n’y a pas si longtemps ne faisait pas défaut. Elle, est, cette eau de la terre, devenue le déversoir de tous les produits toxiques imaginables, voire inimaginables, mais elle est atteinte aussi par ce que nous véhiculons, chacun, de détresse, désarroi, désespoir, et autres impuissances à faire naître en nous la Beauté de l’Être. Alors, le Cœur, mis en cohérence par une pratique quotidienne et simple,   innovante, efficace, nous aide à la transformation nécessaire afin d’agir sur les eaux primordiales de nos corps et de la Terre, et rendre possible la pérennité d’une race en voie d’évolution, si elle devient consciente… 

Sourire à son Cœur, sourire à son corps, sourire à l’eau qui y coule, c’est sourire à la Vie et s’éveiller à ses manifestations diverses au sein même d’un corps dont l’auto-guérison est le viatique princeps, avant que les pollutions diverses et variées ne soient venues entamer sa vitalité. Ainsi, prendre conscience de la résonance entre l’eau qui abreuve nos cellules et celle qui arrose la Terre, c’est comprendre que l’une et l’autre sont indispensables au Vivant, que l’une et l’autre mémorisent tout, absolument tout, et que l’on ne peut agir sur l’une sans agir sur l’autre… Matrice de vie, l’eau se structure en fonction de notre état d’être le plus profond, et ce dernier agit sur l’eau environnante, eau de Gaïa. Contre les déversements polluants tous azimuts, de nos pensées et de la chimie destructrice de vie, nous pouvons chacun agir par le cœur en cohérence, accompagné d’un sourire de Bouddha et de quelques pensées bienveillantes, ceci journellement, comme un acte conscient, citoyen, responsable, puisque c’est là que se trouvent nos possibles actions… bien plus que dans les urnes, parlements, chambres, et autres lieux de pouvoir ! Pensez à sourire à votre Cœur, à votre corps et à l’eau qui unit tout, et n’oubliez pas l’eau des rivières et des lacs, des ruisseaux et des mers, des océans, des étangs, cette eau sans laquelle la vie n’est point… tout simplement !