C’est au coeur de la contrainte reconnue, acceptée, dépassée, que se trouve le passage qui conduit à la liberté, relative, mais précieuse, que confère l’assentiment du coeur lorsque la révolte a fait taire ses vains combats...

« Il suffirait de presque rien »....pour, que de révolution en évolution, nous lâchions nos vindictes rageuses et les transformions en victoires triomphantes. Presque rien...si ce n’est la reddition totale et définitive de ces résistances sans lendemain qui courent dans les ruelles obscures d’un subconscient chevillé au corps.

Presque rien....si ce n’est une discipline consentie venant poser un cadre de sagesse autour des

rêves les plus fous...qui se verraient ainsi rangés en bon ordre de possibles, plutôt qu’en inaccessibles châteaux en Espagne... Presque rien....si ce n’est une main de faire (!) dont on viendrait calmer l’élan organisateur et contrôlant, afin de laisser place à l’imprévisible et joyeuse tourmente qui sait si bien voler dans les plumes des projets rigides et sans originalité d’une survie qui s’essouffle...

Un petit rien qui change tout...une étincelle, un grain de sable, une plume au vent, un petit signe que l’on sait lire comme une invitation au voyage, au grand voyage qui mène au Coeur, auquel on s’abandonne, enfin, secoué de sanglots libérateurs qui signent l’arrêt des hostilités entre moi...et Soi....