Chacun souhaite la paix dans le monde... sauf ceux qui se battent contre elle, utilisant les calamités du chaos à des fins dominatrices satisfaisant les soifs de pouvoir et autres visions radicales, éradiquantes et destructrices... Mais le désordre se retourne toujours contre ceux qui le sèment... et les apparences sont souvent trompeuses concernant les auteurs des drames humains qui se jouent à divers endroits de la planète (de l’univers ?). La paix est écologique, au centre d’un développement durable pour des écosystèmes se répondant les uns aux autres via des canaux qui existent sur des plans auxquels l’être humain n’a pas encore accès, ou en partie seulement. 

La paix est une énergie qui coule des jours heureux... sauf si l’on s’oppose à  son flux, et que l’on dresse entre Elle et nous, des obstacles, pour certains infranchissables, pour d’autres, opportunités de sauts quantiques. Seule la paix, bien sûr, est garante d’une entente des peuples, puisqu’elle est la trame sur laquelle devraient se tisser tout autre accord quel qu’il soit, mais elle est aussi la belle énergie qui rend les coeurs légers, les estomacs souples, et le cerveau intestinal, ô combien émotionnel, riche d’un péristaltisme de bon aloi... Tout cela comme une belle signature homéostasique ! Bref une belle et bonne santé !

Qui nous apprend ce qu’est la paix ? Qui nous enseigne le chemin de Paix ? Et qui nous montre l’exemple ? Rarement les enseignants, pas plus que les parents, ni les médias, certainement pas les modèles des aînés qui montrent ce qu’ils ont appris : loi du plus fort et autre esprit de compétition se font la part belle des transmissions de tous bords. De ci de là, écoles Montessori, Steiner, ou démocratiques tentent d’autres approches, ce qui est un pas certain vers une autre vision de relations humaines, plus investies de justesse.

De courants humanistes en actions sincères, pour de plus justes relations humaines, les tentatives de paix renouvellent leurs efforts et traversent ainsi les temps, comme l’essentiel espoir d’une humanité en quête d’elle-même, de ce pour quoi elle a été créée, de ce qu’elle doit faire jaillir comme une source d’eau vive, de peur de s’autodétruire à jamais...

Mais où vit la paix ?  La paix vit en nous, et dans la Nature aussi, lorsque la main de l’homme en colère ne l’a pas détruite, et même dans ce cas, on peut encore la ressentir... un brin d’herbe pourrait suffire, et puis il y a le Ciel et la Terre... Qui est en paix ? On dit que le Sage est en paix. Et comment se transmet-elle ? Et l’on dit aussi qu’en sa présence (le Sage) on est baigné de paix... Pourquoi le Sage... l’est-il ? Quelle est la source de cet océan paisible qui nous plonge au coeur de la paix lorsqu’on a le privilège de côtoyer des Êtres dont la présence nous fait goûter à cette plénitude ? Pourrions-nous ressentir cette vibration si nous-mêmes, nous n’avions pas déjà savouré, « Ailleurs », cet état paisible qui change le regard sur le monde ?

Le Sage en Paix dont nous croisons le chemin, ou la Paix qui nous visite sans tambour ni trompette dans un moment de contemplation, de silence, ou de promenade, sont autant d’invitations à « produire » notre propre paix, à ensemencer nos terres intérieures, à cultiver un état, bénéfique à soi-même, aux autres et au monde. Ce n’est pas un secret, cette paix durable l’est, lorsqu’une douce réconciliation fait son chemin de l’un à l’autre de nos écosystèmes intérieurs. Et cette réconciliation est la conséquence heureuse d’une connaissance de soi qui peu à peu fait sauter les verrous de ces barrières intestines que nous avons montées en barricades afin de protéger la part, jalouse de sa survie, de tout ce qu’elle imagine être un danger pour l’expression de son identité ! Et lorsque la personne croit être quelqu’un et qu’elle s’identifie totalement à cette part illusoire et transitoire, elle se coupe de surcroît de sa Source dont l‘éternelle Présence l’abreuve de Connaissance ; de Celle qui ouvre les portes du coeur, fait taire le mental, et rend au corps ses capacités d’auto-guérison...

C’est ainsi que la paix est un pont entre les systèmes, via la réconciliation des étages de l’humain, que le syndrome de séparativité et d’abandon, a érigés en terras incognitas, distinctes les unes des autres. La douleur séparatiste, en boucle, creuse les fossés, accentuant l’éloignement ressenti par la personne/ego, dont la béance fait le lit d’une angoisse latente, si peu propice aux saveurs sereines. Le triptyque Corps/Âme/Esprit, et la fluidité de circulation entre ces trois pôles de la structure de l’être humain est, bien sûr, garante d’une Paix durable. Mais en attendant que ce long fleuve tranquille abreuve tous les sillons de nos cultures intérieures, il est courant et joyeusement bénéfique de voler aux pressions ambiantes, des moments de silence paisible, et c’est une bénédiction que de savourer, de s’imprégner de ces arômes, afin de connaître la saveur particulière de cette Essence, puis de la cultiver dans les jardins de coeur, de chair et d’Esprit qui font ce que nous sommes...

Pas de Paix durable qui ne commence à soi. Pas de Paix durable sans entente cordiale de moi au Soi. Pas de Paix durable si elle n’est pas ancrée au coeur de chacun, pour tous. La Paix est une vibration puissante qui s’installe doucement dès lors que dans la conscience naît le désir d’Ailleurs, aspiration passionnée, fervente, appelant enfin l’Être à venir éclairer les étages sombres de nos constructions mentales, pour une continuité de conscience dont la paix découle comme une évidence. Paix de l’Être devenant patente lorsque nous lâchons nos pouvoirs de pacotille pour offrir l’espace du coeur aux déferlements d’une Paix qui bouscule barrages et autres résistances sur son passage sans détour.

La bannière de la Paix de Nicolas Roerich, qu’il nomme Croix rouge de la Culture, nous indique clairement que sans Culture, au sens large du mot, qui inclut Connaissance et Sagesse, la Paix n’est pas viable. Elle commence à soi, en chacun, pour un vrai partage de sa Paix intérieure, un don de soi où l’on offre au Divin et à l’Homme, le fruit d’une transparence gagnée à la Lumière du Soi. Et c’est ainsi que la Paix règnera en chacun, sur la Terre comme aux Cieux...   

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L'or du silence

Le silence ne requiert pas le retrait du monde, on peut être accompagné par lui et vivre au sein de la société, et la prière n'est pas l'apanage du croyant/pratiquant (ouf!), nous verrons qu'elle peut enchanter chacun ; il suffit d'une légère, comme une plume, mise en condition...

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